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C’est aux alentours de 1679 que les premiers occupants s’établissent sur le territoire de Saint-Georges.
Ce sont des Abénaquis, des Amérindiens de race algonquine qui parlent français et sont catholiques.
Ils fondent le village « Sartigan » sur les bords de la rivière Famine, près de son confluent avec la Chaudière. On peut donc affirmer que le secteur de la « station » est le berceau de notre ville.
Le premier « Blanc » à parcourir la Beauce fut le Révérend Père Gabriel Druillettes, jésuite, ambassadeur du roi de France. Il fait 3 voyages dans la Beauce : en 1646, 1650 et 1651. Ses passages ne provoquent cependant pas l’établissement des colons « Blancs ». Le 24 septembre 1736, sous le régime français, les deux seigneuries formant le territoire de Saint-Georges sont concédées. Madame Marie-Thérèse de la Lande Gayon reçoit la seigneurie située à l’ouest de la rivière. Monsieur Nicolas-Gabriel Aubin de l’Isle reçoit celle située du côté est. D’où ces appellations qui ont marqué l’histoire : Aubert-Gallion et Aubin de l’Isle. En 1768, la seigneurie Aubert-Gallion passe aux mains d’un Anglais, William Grant. Le territoire de la Seigneurie demeure toutefois intact.
De son côté, la seigneurie d’Aubin de l’Isle est morcelée en trois fiefs :
En 1808, Jean Georges Pfotzer, allemand, devient le quatrième seigneur d’Aubert-Gallion. C’est lui qui est considéré comme le véritable fondateur de la paroisse de Saint-Georges. C’est en 1812 que la «Route Justinienne », première route digne de ce nom pour aller de la Beauce à Québec, est homologuée. Plus tard, en 1830, c’est l’ouverture de la « Kennebec Road » dans toute sa longueur qui relie Québec au Maine. Pendant cette période, Saint-Georges est connue sous le toponyme de « la Famine » alors que la Nouvelle-Beauce porte le nom de « Sartigan ». C’est au cours de l’hiver 1907 que Saint-Georges accueille le premier train à sa gare. On peut supposer que cet avènement a provoqué le début du véritable développement économique de Saint-Georges.
Ces informations sont extraites de quelques volumes qui relatent l’histoire de notre ville.
Mis à part le premier en liste, vous pouvez vous les procurer à la bibliothèque municipale :